Salle

Le sol doit être plat, c’est-à-dire sans bosses ou creux, et horizontal, il doit être bien fixé et non glissant. Il peut être manufacturé, collé ou en parquet; le parquet est accepté, mais est déconseillé car il peut être glissant. Les matériaux tels que le dallage, le carrelage, le linoléum, le béton, le bitume, l’enrobé, le ciment ainsi que les revêtements pelliculaires sans couche d’absorption des chocs, sont à éviter.

La hauteur sans obstacle (luminaires, poutres, etc.) doit être de 4,5 mètres minimum. L’éclairage et la température de la salle doivent être corrects : 600 lux. L’aire de jeu doit mesurer au minimum 12 × 6 m ou 14 × 7 m.

Les murs doivent être recouverts d’une teinte pastel, mate et uniforme sur au moins trois mètres de hauteur.

Table de jeu

Une table de compétition est rectangulaire, plane et horizontale. Elle mesure 2,74 mètres de long sur 1,525 mètre de large et le côté supérieur est situé à 76 cm au-dessus du sol. La surface de jeu, appelée « plateau », est de couleur foncée et mate, généralement bleue ou vert foncé (plus généralement bleue aujourd’hui). Elle est entourée sur tous les bords par une bande blanche peinte de deux centimètres de large, appelée « ligne de fond » sur les bords les plus courts de la table, et « ligne de côté » pour les deux autres côtés. Elle est divisée en deux camps identiques par un filet de 15,25 centimètres de haut, débordant de chaque côté. Chaque demi-table est elle-même divisée en deux par une mince bande blanche de trois millimètres, qui ne sert qu’au service dans le cas du jeu en double.

Balle

C’est une sphère en celluloïd, ou autre matière plastique (polypropylène) aux propriétés voisines, de couleur orange ou blanche en compétition, elle pèse 2,7 g et a un diamètre de 40 mm (avant 2000, le diamètre de la balle était de 38 mm). La balle doit respecter certaines conditions de rebond : lâchée de 30 cm au-dessus de la table, elle doit rebondir d’au moins 23 cm.

Pour le loisir ou les séances d’entraînement, les joueurs utilisent des balles beaucoup moins chères, codifiées 2 étoiles, 1 étoile ou sans étoile.

Raquette

La forme de la raquette, sa dimension et son poids ne sont pas réglementés, seule l’épaisseur des revêtements est limitée à quatre millimètres.

Le corps de la raquette, appelé « bois », doit être plat et rigide. Au moins 85 % de son épaisseur totale doit être en bois naturel. Les faces utilisées pour frapper la balle doivent être recouvertes d’un revêtement en caoutchouc d’un seul tenant, d’épaisseur et de couleur uniforme, une des faces est obligatoirement rouge vif, et l’autre noire. Entre le revêtement et le bois, il est fréquent d’avoir une épaisseur de mousse synthétique.

Les plaques et les bois sont choisis en fonction du style de jeu recherché : on distingue le jeu offensif (jeu rapide mais peu de contrôle de la balle), le jeu défensif (bon contrôle mais balles plus lentes) et le jeu allround (vitesse moyenne et contrôle correct). On considère généralement que les plaques sont responsables à 80 % du style de jeu, et le bois 20 %.

Les débutants utilisent souvent des raquettes achetées toutes faites (plaques et bois), peu chères car assemblées en série et facilement disponibles dans les grands magasins.

Pour désigner une raquette de tennis de table, on utilise parfois le terme « palette ».

Revêtement de la raquette

Le revêtement fait l’objet d’un soin particulier : c’est lui qui est au contact de la balle et qui donne le plus de sensations. Il se compose d’une surface extérieure au contact de la balle, et souvent d’une mousse synthétique intercalée entre cette surface et le bois de la raquette. Un revêtement possède deux caractéristiques : son adhérence (qualité du contact entre la balle et le revêtement) et la vitesse à laquelle il est capable de renvoyer la balle. En se combinant, ces caractéristiques se traduisent par les qualités suivantes recherchées par les pongistes : capacité à renvoyer la balle dans une direction précise (on parle de la capacité à bien placer la balle), capacité à donner de l’effet à la balle, et vitesse de renvoi.

Pour les revêtements, la classification la plus courante et la plus évidente se base sur l’apparence physique du revêtement. Il existe ainsi:

le « picot long » : le caoutchouc est composé de petites piques disséminées régulièrement sur la surface du caoutchouc qu’on appelle des picots. La hauteur des picots est uniforme pour un même revêtement, mais il existe plusieurs hauteurs de picots. Historiquement, ce sont les premiers revêtements en caoutchouc qui sont apparus. Les picots donnent à la balle un effet « flottant » déstabilisant pour l’adversaire : sa spécificité est d’inverser l’effet mis par l’adversaire : une balle liftée revient coupée et inversement ;

le « soft » : revêtement avec des picots très courts et plus larges, qui permet un jeu à base de frappe, de contre à la table ou de bloc. La plupart des défenseurs utilisent le soft pour défendre loin de la table;

le « picot mi-long » : revêtement hybride entre le soft et le picot long, il permet un jeu déstabilisant à base de balles fusantes mais il permet aussi un jeu à base de contre ou de frappe sans ou avec très peu de rotation ;

le « backside » ou picot retourné : le picot est collé sur la mousse, et on joue avec le côté plat du revêtement ; c’est de loin le revêtement le plus répandu et le plus facile à prendre en main, du moins pour les revêtements les plus courants. Sa caractéristique essentielle est son adhérence : pour ce revêtement très populaire, les fabricants proposent un vaste choix, allant des revêtements très adhérents (offrant en général beaucoup de contrôle sur la balle) à des revêtements lisses, sans adhérence;

l’« antitop » : c’est un revêtement très lisse de type « backside », très peu adhérent. Sa particularité est de ne pas être sensible à l’effet imprimé par l’adversaire ; la contrepartie est qu’il ne permet pas de mettre de la rotation dans la balle.

Mais le revêtement est aussi caractérisé par sa mousse, qui se situe sous le caoutchouc. Il existe divers types de mousses :

– supersoft : Mousse très tendre, employée pour un retour rapide de la balle ou au contraire l’amortir lors du contact balle/raquette ;

– soft : Mousse tendre, permettant un bon contrôle de balle ;

– medium : Une mousse standard, avec un rapport équilibré entre vitesse et contrôle ;

– hard : Beaucoup de vitesse, moins de contrôle, offrant davantage de possibilités en topspin frappé.

Source Wikipédia